D’un côté, un monde qui a le vent en poupe, celui du e-commerce. Un monde où règnent les e-marketers, qui traquent avec précision via des cookies et autres tags le client online caché derrière son écran de PC ou de smartphone. Un monde symbolisé par Amazon.
De l’autre, le monde déclinant du commerce physique. Piloté par les marketeurs dits « traditionnels », ils essaient d’attirer dans leurs magasins physiques les clients n’ayant pas encore migré vers Internet. Un monde symbolisé par le petit commerçant de quartier !
C’est oublier également que pour tout le buzz qui entoure le e-commerce, il ne représente encore que 10% du commerce total contre 90% du commerce physique.
Pour capter l’audience locale, divers outils ou applications mobiles permettent d’activer des campagnes publicitaires lorsque l’internaute se trouve à proximité de l’enseigne Une solution adaptée à la restauration ou aux commerces de bouche et leur modèle de vente à emporter.
En 2019, 2,3 milliards d’euros ont été investis dans les budgets publicitaires au service du drive-to-store.
Pour les entreprises, il est donc essentiel d’être « client-centric » et non « channel-centric ». Le digital n’est pas l’ennemi du physique.
http://www.economiematin.fr/news-frive-to-store-fermeture-commerce-solution-grumberg